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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:19

BDF-economic.jpgD'un côté les Américains accélerent la vitesse de leur photocopieuse et achètent tout en Europe (y compris les politiques) et de l'autre les Français (et Européens) payent leur prix de leur escroquerie. Pour illustrer, j'ai choisi de mettre côte à côte deux titres de presse tout frais (20 Minutes vs Le Parisien) afin que vous voyiez bien que la victime, c'est avant tout vous, nous. La planche à billets permet aussi aux clowns de BFM et Lenglet de vous expliquer que le CAC40 se porte bien.

 

La Fed va intensifier sa création monétaire. La banque centrale des Etats-Unis (Fed) devrait annoncer mercredi une mesure pour créer encore plus de monnaie qu'elle ne le fait déjà, afin de soutenir l'économie du pays... (sic) Lire 20 Minutes, ici.

 

EXCLUSIF Défense : bases militaires, sous-marins et centres équestres dans le viseur. Notre journal dévoile les pistes évoquées dans le livre blanc de la Défense pour 2014-2019, qui visent à économiser un milliard d'euros par an sur le budget militaire. Lire le Parisien, ici.


Le plus grave est là, c'est un point que j'avais déjà abordé avec Libération qui faisait sa Une sur notre défense nucléaire qui était soi-disant trop chère. Devinez quoi? Le Parisien a révèlé que les budgets du nucléaire de l'Armée Française vont être sabrés. "La France serait notamment susceptible de renoncer aux missiles embarqués sur des chasseurs Mirage 2000 et Rafale (2,6 Mds d'euros d'économies en 15 ans selon un récent rapport), et même passer de 4 à 3 sous-marins nucléaires, ce qui marquerait la fin d'un dogme: entretien de ces sous-marins oblige, la France ne pourrait plus être présente en mer 365 jours par an.". Voilà... Du cousu main... Je ne sais pas qui à écrit le Livre Blanc de la Défense Nationale, mais dans tous les cas, c'est un bel enfoiré puisqu'il préconoise la dissolution même des ... fanfares, je n'invente rien.

La France est dépecée, emasculée, vidée, volée, violée, spoliée avec la complicité du plus haut niveau de l'Etat, des gens qui, sans sourciller, tirent un trait sur tout ce qui a constitué la France moderne. Rappellez-vous, Jean Monet a commencé sa destruction de la France avec la sidurérgie, afin de l'empêcher de fabriquer de l'acier, donc des voitures, wagons, canons, etc. Aujourd'hui la France est incapable de fabriquer de l'acier ne serait-ce que pour ses besoins industriels, cf Arcelor-Mittal. Demain, il y aura encore moins de militaires. On va arriver à un chiffre inférieur à celui imposé par Hitler pour la France. Et le plus drôle est qu'au même moment, les Etats-Unis, eux, accentuent leur écart de dépenses militaires. Voilà où le grand numéro d'illusionnistes de nos politiques aveugles et européistes nous ont menés: vers un statut de peuple esclave. D'ailleurs, le masque est tombé puisque Schultz, président du parlement européen, a demandé à ce que toute l'Europe soit intégrée dans les Etats-Unis à partir de 2015. Raison invoquée: ha ha ha, pour sauver l'Euro! Dindons de la farce, comptons-nous...

A propos de dindons, Pascal nous dit "à lire dans le mensuel Entreprendre No 265 de novembre 2012, page 178, au milieu: "Libé a perdu 1,8 million d'euros cette année; bien qu'ayant... 6,5 millions d'aides au titre des "Aides à la presse". Concrètement, on paye tous afin d'aider Edouard de Rothschild à financer Libération!". Oui, on paye pour que ce journal, appartenant à un "étranger" ha ha ha, nous explique qu'on doit abandonner notre défense nationale. Génial non? Le système média français est vraiment pourri jusqu'à l'os. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

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la Jeanne 2013

 

Les Royalistes dans la Résistance

Conférence de Marc Savina (vidéos)

Les vendredis soirs, à l’exception des périodes de vacances, le Centre Royaliste d’Action Française (10, rue Croix-des-petits-champs) ouvre ses portes à tous pour des conférences gratuites sur des sujets historiques ou d’actualité. Pour vous tenir informé des conférences à venir, reportez vous à la partie agenda du site, et pour savoir à quoi ressemblent ces conférences, jetez donc un œil à celle-ci qui traite brillamment de ce sujet méconnu : les royalistes dans la résistance !

 

 

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

membre de l’Action française

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

A l’image des jeunes lycéens qui manifestèrent le 11 novembre 1940, c’est de l’Action française que vinrent les premiers résistants. Des noms comme ceux d’Estiennes d’Orves ou du maréchal Leclerc sont dans toutes les mémoires. D’autres, moins connus et innombrables, prouvent qu’il était possible, si ce n’est logique, d’être résistant quand on était royaliste.

 

Comment avez-vous connu l’Action française ?

Jean-Baptiste Biaggi : dans mon petit village de Cagnano, en Corse, il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à l’Action Française. Je lisais donc l’Action Française, malgré l’interdiction du vatican. Ensuite j’ai été étudiant d’Action française et délégué de l’Action française à la faculté de droit. et c’est moi qui à ce titre, faisais le discours de bienvenue de Charles Maurras qui tous les ans, venait présider le banquet des étudiants d’Action française. J’assistais régulièrement à ses conférences.

Quel fut votre parcours dans la Résistance ?

 Jean-Baptiste Biaggi : Durant la guerre, j’ai combattu, j’ai été blessé. Déclaré inapte à tout service, j’ai passé ma convalescence à Marseille, où je marchais avec deux cannes. C’est là que, par hasard, je rencontre Alain Griotteray. Nous sympathisons et il me demande d’organiser des passages de courriers, de renseignements vers l’Afrique du Nord. A partir de 1942, j’ai organisé le passage par l’Espagne de volontaires. Je continuais aussi à fournir du renseignement. Vous savez, le renseignement, c’est beaucoup plus utile qu’un petit meurtre à la sortie d’un métro parisien. Et puis ça ne provoque pas de représailles sur la population. On se fait prendre, on est fusillé, tout au plus avec ses complices. Mais le charcutier du coin et l’institutrice du village voisin, ils n’ont rien.Je suis allé quelques fois à Vichy, pour faire du renseignement. J’y ai rencontré un ancien camarade de Droit, Joseph Barthélémy, devenu ministre de la Justice de Vichy. Il m’a dit : "A Vichy, il y a plus de résistants que partout ailleurs !"

Ensuite, j’ai été arrêté et mis dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. De ce train, je me suis évadé, grâce au corset médical qui me maintenait depuis mes blessures au ventre et au dos. Grâce à l’abbé Le Meur, et à la complicité d’un gardien du camp qui voulait déserter, j’ai remplacé les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis.J’ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l’évasion ! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS ! J’ai repéré le meneur, j’ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit : "Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève !" Il a compris. A cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village ! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture !De retour à Paris, j’ai repris mes activités à Orion jusqu’à la fin de la guerre. Puis j’ai rejoint les Commandos de France.

La doctrine maurrassienne a-t-elle influencé votre engagement dans la résistance ?

J.-B. Biaggi : c’est véritablement la haine des Allemands qui a motivé mon engagement. L’amour de mon pays martyrisé par ceux que nous appelions "les Boches", et la germanophobie en soi. Il n’y a pas eu de complication dialectique ou intellectuelle, comme chez certains qui ne résistent qu’à partir de 1941 par pure stratégie idéologique. Nous avons eu l’instinct de la Résistance, car Maurras nous avait parfaitement formés. Les Allemands étaient chez nous ; ils ne devaient pas y rester. Donc il fallait les chasser. C’est ce à quoi nous nous sommes employés. Nous avons tenté de toutes nos forces, de chasser les envahisseurs. Ce dont nous avions conscience, c’est de l’intérêt supérieur du pays. C’est ça, le fond de la doctrine maurrassienne. Que Maurras ait eu une autre méthode que nous pour remédier à la crise, c’est conjoncturel. Je le dis très franchement et même fièrement : j’ai toujours été maurrassien ; je le suis toujours resté ; et à mon âge, je crois bien devoir vous dire que je le resterai toujours. La Résistance était un réflexe patriotique. L’école politique qui enseignait le patriotisme au plus haut degré, c’était l’Action française.

 

Un dernier mot sur Maurras ?

J.-B. Biaggi : Il faut raconter une anecdote de Marcel Jullian répondant à un proche du général De Gaulle qui, après la victoire, lui reprochait son attachement à Maurras, coupable d’intelligence avec l’Allemagne : "Vous avez très mal choisi, monsieur. Maurras avait toutes les formes possibles de l’intelligence, sauf celle là !"

 

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