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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 10:15

BDF-richaDerrière le cirque média Arcelor-Mittal se cache un autre scandale, celui de tous les licenciements dont les merdias, encore et toujours, se refusent de parler. Pour cela, certains (merdias) sont déjà punis, exemple La Tribune qui, après sa Ne reprise, va licencier à nouveau. Le Financial Times Deutschland est mouru. Comme d'autres journaux financiers qui ont prix leurs lecteurs pour des c... Cependant, dans la liste des licenciements de cette semaine, le plus intéressant est le groupe des Meubles Parisot (j'en ai déjà parlé) qui va virer 840 personnes. ET DE CELUI-LA, BIZARRE, LES MERDIA N'EN PARLENT PAS!!! "Amusant" nous dit notre lecteur Pascal, "c'est bien la même famille que Laurence Parisot", la pseudo patronne du Medef "qui ne dépend que les grandes multinationales" a déclaré Zemmour voici 15 jours. Mais TF1 vous explique que la bourse du Maroc se porte bien (dimanche 20h27). Ahhh si la bourse marocaine va bien, tout va bien, n'est-ce pas? Un grand merci à toutes les lectrices et lecteurs qui ont complété avec leurs liens.

 

- Pierre et Vacances met 195 salariés en congés finaux, lire l'Essentiel, merci aux lecteurs.

- TOUT UN SYMBOLE: L'Armée Française envisage de supprimer les fanfares militaires à partir de 2014. Mr Michot, qui m'a signalé l'information, nous dit: "pour faire les 5 milliards d'économies préconisées par le livre blanc (période 2014 à 2019), il est même envisagé de rogner sur le nombre de fanfares militaires. C'est dire au point où on en est...", lire ici Direct Poubelle et Gendarmes en Colère.

- Fiat, délocalisé en Pologne, sabre 1.500 polaks esclaves qui fabriquaient pour pas cher la Fiat 500. Les ventes étant clairement en berne, malgré la pub, Fiat va sans doute délocaliser au Vietnam maintenant Lire ici la BBC (merci à à tous les lecteurs).

- Les lampes Philips ferment leurs usines et sabrent 280 emplois, lire NBC18.

- La chaîne des 200 épiceries Fresh and Easy aux Etats-Unis va fermer, avec perte de 1.000 emplois, sans parler des collatéraux, lire ABC news.

- La Tribune va perdre 40% de ses salariés, lire ici AFP dans Challenges, merci aux lecteurs.

- Chez Valmont c'est terminé, 220 emplois perdus à Millau, lire ici Millau Live, merci à Mathieu.

- Méga Faillite d'un assureur qui a fait de la cavalerie à Montreal, lire ici La Presse, merci à Carmen

- Virtuose dans le Haut Rhin risque de licencier 98 postes, lire ici L'Alsace, merci à Mr Zuber.

- Les hôtels Suisses ont perdu 500.000 nuits, lire Bilan, merci à Damien

- Alcatel Belgique vire 300 salariés, lire ici RTL, merci à Frédéric

- Le Kennedy Space Center a viré 130 ingénieurs avec 2000 autres licenciés du United Space Alliance, en rapport avec la fin de la navette spatiale, lire ici la Fox

- La direction du Figaro s'apprête à annoncer un plan d'économies..., merci à Jean-Jacques.

- Les Meubles Parisot a deux filiales en sauvegarde, lire ici l'Expansion, merci à Pascal.

- Faurecia-Sienor sabre 78 personnes sur 288, lire ici Usine Nouvelle, merci à Mr Lepage.

- Saintes Coop ferme un entrepôt et restructurelire Sud Ouest merci à Mr Rousseau.

- La Banco Santander Brasil massacre 1.000 salariés, lire ici Reuters.

- La Nordea Bank Suède va sabrer 1.000 salairés de plus, lire ici Bloomberg .

- General Dynamics UK vire 46 salariés lire ici Metro.

- Les réacteurs Pratt and Whitney sabrent 100 personnes lire ici le New Haven

- Aerodynacmics vire 85 personnes lire ici Detroit City Press .

- Sipa News est morte avant d'avoir commencé, 120 personnes iront à Pôle Emploi lire ici Challenges, merci à Damien.

- L'intérimaire Randstad va se séparer de 163 salariés, lire ici Notre temps, merci à Mr Lepage.

- IHD Services Quebec a sabré 330 postes dans son centre d'appel, lire ici TOUTES les suppressions au Quebec-Canada par Argent Canoe merci à Clément.

- L'école de management Wesford a été rachetée mais 98 des 114 salariés seront virés, lire ici Le Progrès, merci au Cpt Anderson .

- Delphi (automobile) sabre 157 postes en France et propose des reclassements en Pologne, ha ha ha, lire ici notre temps, merci à Mr Curieux.

- (je vous l'avais donné il y a un moins avec les 10.000 au total) Nokia Siemens Network va fermer 16 allemands et 1.000 personnes seront sabrées, lire Romandie, merci aux lecteurs.

- Petroglyph, a licencié 30 personnes lire ici Eurogames, merci àmon lecteur

- La Sotap-Carol, textile, en faillite avec 90 licenciements, lire ici La Dépêche, merci à Laurent.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

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ACTION FRANCAISE

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la Jeanne 2013

 

Les Royalistes dans la Résistance

Conférence de Marc Savina (vidéos)

Les vendredis soirs, à l’exception des périodes de vacances, le Centre Royaliste d’Action Française (10, rue Croix-des-petits-champs) ouvre ses portes à tous pour des conférences gratuites sur des sujets historiques ou d’actualité. Pour vous tenir informé des conférences à venir, reportez vous à la partie agenda du site, et pour savoir à quoi ressemblent ces conférences, jetez donc un œil à celle-ci qui traite brillamment de ce sujet méconnu : les royalistes dans la résistance !

 

 

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

membre de l’Action française

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

A l’image des jeunes lycéens qui manifestèrent le 11 novembre 1940, c’est de l’Action française que vinrent les premiers résistants. Des noms comme ceux d’Estiennes d’Orves ou du maréchal Leclerc sont dans toutes les mémoires. D’autres, moins connus et innombrables, prouvent qu’il était possible, si ce n’est logique, d’être résistant quand on était royaliste.

 

Comment avez-vous connu l’Action française ?

Jean-Baptiste Biaggi : dans mon petit village de Cagnano, en Corse, il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à l’Action Française. Je lisais donc l’Action Française, malgré l’interdiction du vatican. Ensuite j’ai été étudiant d’Action française et délégué de l’Action française à la faculté de droit. et c’est moi qui à ce titre, faisais le discours de bienvenue de Charles Maurras qui tous les ans, venait présider le banquet des étudiants d’Action française. J’assistais régulièrement à ses conférences.

Quel fut votre parcours dans la Résistance ?

 Jean-Baptiste Biaggi : Durant la guerre, j’ai combattu, j’ai été blessé. Déclaré inapte à tout service, j’ai passé ma convalescence à Marseille, où je marchais avec deux cannes. C’est là que, par hasard, je rencontre Alain Griotteray. Nous sympathisons et il me demande d’organiser des passages de courriers, de renseignements vers l’Afrique du Nord. A partir de 1942, j’ai organisé le passage par l’Espagne de volontaires. Je continuais aussi à fournir du renseignement. Vous savez, le renseignement, c’est beaucoup plus utile qu’un petit meurtre à la sortie d’un métro parisien. Et puis ça ne provoque pas de représailles sur la population. On se fait prendre, on est fusillé, tout au plus avec ses complices. Mais le charcutier du coin et l’institutrice du village voisin, ils n’ont rien.Je suis allé quelques fois à Vichy, pour faire du renseignement. J’y ai rencontré un ancien camarade de Droit, Joseph Barthélémy, devenu ministre de la Justice de Vichy. Il m’a dit : "A Vichy, il y a plus de résistants que partout ailleurs !"

Ensuite, j’ai été arrêté et mis dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. De ce train, je me suis évadé, grâce au corset médical qui me maintenait depuis mes blessures au ventre et au dos. Grâce à l’abbé Le Meur, et à la complicité d’un gardien du camp qui voulait déserter, j’ai remplacé les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis.J’ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l’évasion ! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS ! J’ai repéré le meneur, j’ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit : "Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève !" Il a compris. A cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village ! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture !De retour à Paris, j’ai repris mes activités à Orion jusqu’à la fin de la guerre. Puis j’ai rejoint les Commandos de France.

La doctrine maurrassienne a-t-elle influencé votre engagement dans la résistance ?

J.-B. Biaggi : c’est véritablement la haine des Allemands qui a motivé mon engagement. L’amour de mon pays martyrisé par ceux que nous appelions "les Boches", et la germanophobie en soi. Il n’y a pas eu de complication dialectique ou intellectuelle, comme chez certains qui ne résistent qu’à partir de 1941 par pure stratégie idéologique. Nous avons eu l’instinct de la Résistance, car Maurras nous avait parfaitement formés. Les Allemands étaient chez nous ; ils ne devaient pas y rester. Donc il fallait les chasser. C’est ce à quoi nous nous sommes employés. Nous avons tenté de toutes nos forces, de chasser les envahisseurs. Ce dont nous avions conscience, c’est de l’intérêt supérieur du pays. C’est ça, le fond de la doctrine maurrassienne. Que Maurras ait eu une autre méthode que nous pour remédier à la crise, c’est conjoncturel. Je le dis très franchement et même fièrement : j’ai toujours été maurrassien ; je le suis toujours resté ; et à mon âge, je crois bien devoir vous dire que je le resterai toujours. La Résistance était un réflexe patriotique. L’école politique qui enseignait le patriotisme au plus haut degré, c’était l’Action française.

 

Un dernier mot sur Maurras ?

J.-B. Biaggi : Il faut raconter une anecdote de Marcel Jullian répondant à un proche du général De Gaulle qui, après la victoire, lui reprochait son attachement à Maurras, coupable d’intelligence avec l’Allemagne : "Vous avez très mal choisi, monsieur. Maurras avait toutes les formes possibles de l’intelligence, sauf celle là !"

 

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