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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 17:11

JAPAN-SOMALIA-PIRACY

Depuis quelques semaines, des signaux inquiétants se multiplient et donnent lieu à des commentaires peu habituels de la part de quelques personnalités en vue. Les déclarations de Juncker avant son départ (reproduites dans le numéro 271 de LIESI) ou celles d’Attali sont des annonces assez claires de ce que les Elites préparent : une prochaine guerre mondiale.

extraitLIESI271

Tandis que l’administration américaine concentre le débat sur la possession d’armes par les particuliers, sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis, les administrations ont réalisé des stocks d’armes et de munitions  faramineux. Franchement, cela ne cadre pas avec une belle reprise économique ! Même si les ténors politiciens de Goldman Sachs cherchent à vendre une reprise totalement virtuelle… pour mieux spéculer à l’effondrement de l’économie mondiale ? Mais à quoi bon si tout s’effondre ?

Et que dire des statistiques macro-économiques publiées dans l’après-midi du 30 janvier aux Etats-Unis : une catastrophe sur le PIB et l’inflation.

889138360A quand le prochain attentat style SARAJEVO, interroge J. Attali ?

Probablement pas encore, mais nous nous en rapprochons incontestablement. La logique de la guerre est en marche. Dernièrement, les autorités japonaises se sont engagées dans la brèche. En effet, le nouveau premier ministre conservateur du Japon, Shinzo Abe, dont on a eu l’occasion de parler pour évoquer sa politique d’impression massive de yens en vue de  relancer l’économie et surtout l’inflation, annonce qu’il va modifier la Constitution d’après-guerre, imposée par les Etats-Unis. « M. Abe a indiqué qu’il allait « d’abord amender l’article 96″, un premier pas indispensable pour une réforme ultérieure éventuelle de celui qui consacre le pacifisme du pays (art. 9) ». Il lui faudra cependant organiser un vote de la Diète (le Parlement bicaméral) et obtenir l’accord des deux tiers au moins de tous les membres de chaque chambre.

On reparle de ce fameux article 9 très contesté dans les milieux nationalistes. Surtout à un moment où les relations du Japon avec ses voisins immédiats, Chine et Corée du Sud, sont toujours profondément marquées par les contentieux non soldés de l’histoire. « Durant la campagne électorale qui l’avait porté au pouvoir le 16 décembre 2012, Shinzo Abe avait plusieurs fois évoqué sa volonté de redéfinir le concept de « forces d’autodéfense », la terminologie officielle, pour en faire une « force armée » à part entière » (Le Monde). Sans surprise, le budget de la défense 2013-2014 qui vient d’être adopté est en hausse pour la première fois depuis 11 ans, à 52 milliards de dollars. Mais le premier ministre conservateur du Japon, Shinzo Abe, est aussi réaliste : il souhaite l’organisation d’un sommet en vue de modifier les relations houleuses avec la Chine. Difficile d’être sur plusieurs fronts. Décidément, notre monde évolue rapidement aux quatre coins du globe.

 

source : liesidotorg

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ACTION FRANCAISE

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la Jeanne 2013

 

Les Royalistes dans la Résistance

Conférence de Marc Savina (vidéos)

Les vendredis soirs, à l’exception des périodes de vacances, le Centre Royaliste d’Action Française (10, rue Croix-des-petits-champs) ouvre ses portes à tous pour des conférences gratuites sur des sujets historiques ou d’actualité. Pour vous tenir informé des conférences à venir, reportez vous à la partie agenda du site, et pour savoir à quoi ressemblent ces conférences, jetez donc un œil à celle-ci qui traite brillamment de ce sujet méconnu : les royalistes dans la résistance !

 

 

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

membre de l’Action française

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

A l’image des jeunes lycéens qui manifestèrent le 11 novembre 1940, c’est de l’Action française que vinrent les premiers résistants. Des noms comme ceux d’Estiennes d’Orves ou du maréchal Leclerc sont dans toutes les mémoires. D’autres, moins connus et innombrables, prouvent qu’il était possible, si ce n’est logique, d’être résistant quand on était royaliste.

 

Comment avez-vous connu l’Action française ?

Jean-Baptiste Biaggi : dans mon petit village de Cagnano, en Corse, il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à l’Action Française. Je lisais donc l’Action Française, malgré l’interdiction du vatican. Ensuite j’ai été étudiant d’Action française et délégué de l’Action française à la faculté de droit. et c’est moi qui à ce titre, faisais le discours de bienvenue de Charles Maurras qui tous les ans, venait présider le banquet des étudiants d’Action française. J’assistais régulièrement à ses conférences.

Quel fut votre parcours dans la Résistance ?

 Jean-Baptiste Biaggi : Durant la guerre, j’ai combattu, j’ai été blessé. Déclaré inapte à tout service, j’ai passé ma convalescence à Marseille, où je marchais avec deux cannes. C’est là que, par hasard, je rencontre Alain Griotteray. Nous sympathisons et il me demande d’organiser des passages de courriers, de renseignements vers l’Afrique du Nord. A partir de 1942, j’ai organisé le passage par l’Espagne de volontaires. Je continuais aussi à fournir du renseignement. Vous savez, le renseignement, c’est beaucoup plus utile qu’un petit meurtre à la sortie d’un métro parisien. Et puis ça ne provoque pas de représailles sur la population. On se fait prendre, on est fusillé, tout au plus avec ses complices. Mais le charcutier du coin et l’institutrice du village voisin, ils n’ont rien.Je suis allé quelques fois à Vichy, pour faire du renseignement. J’y ai rencontré un ancien camarade de Droit, Joseph Barthélémy, devenu ministre de la Justice de Vichy. Il m’a dit : "A Vichy, il y a plus de résistants que partout ailleurs !"

Ensuite, j’ai été arrêté et mis dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. De ce train, je me suis évadé, grâce au corset médical qui me maintenait depuis mes blessures au ventre et au dos. Grâce à l’abbé Le Meur, et à la complicité d’un gardien du camp qui voulait déserter, j’ai remplacé les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis.J’ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l’évasion ! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS ! J’ai repéré le meneur, j’ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit : "Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève !" Il a compris. A cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village ! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture !De retour à Paris, j’ai repris mes activités à Orion jusqu’à la fin de la guerre. Puis j’ai rejoint les Commandos de France.

La doctrine maurrassienne a-t-elle influencé votre engagement dans la résistance ?

J.-B. Biaggi : c’est véritablement la haine des Allemands qui a motivé mon engagement. L’amour de mon pays martyrisé par ceux que nous appelions "les Boches", et la germanophobie en soi. Il n’y a pas eu de complication dialectique ou intellectuelle, comme chez certains qui ne résistent qu’à partir de 1941 par pure stratégie idéologique. Nous avons eu l’instinct de la Résistance, car Maurras nous avait parfaitement formés. Les Allemands étaient chez nous ; ils ne devaient pas y rester. Donc il fallait les chasser. C’est ce à quoi nous nous sommes employés. Nous avons tenté de toutes nos forces, de chasser les envahisseurs. Ce dont nous avions conscience, c’est de l’intérêt supérieur du pays. C’est ça, le fond de la doctrine maurrassienne. Que Maurras ait eu une autre méthode que nous pour remédier à la crise, c’est conjoncturel. Je le dis très franchement et même fièrement : j’ai toujours été maurrassien ; je le suis toujours resté ; et à mon âge, je crois bien devoir vous dire que je le resterai toujours. La Résistance était un réflexe patriotique. L’école politique qui enseignait le patriotisme au plus haut degré, c’était l’Action française.

 

Un dernier mot sur Maurras ?

J.-B. Biaggi : Il faut raconter une anecdote de Marcel Jullian répondant à un proche du général De Gaulle qui, après la victoire, lui reprochait son attachement à Maurras, coupable d’intelligence avec l’Allemagne : "Vous avez très mal choisi, monsieur. Maurras avait toutes les formes possibles de l’intelligence, sauf celle là !"

 

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