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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 17:59

arton2975MOBILISATION : JOURNEE NATIONALE DE DEUIL

EN MEMOIRE DES « OUBLIES » DU 19 MARS 1962

ET DE 250.000 CIVILS ET MILITAIRES « MORTS POUR LA FRANCE » EN AFRIQUE DU NORD ET OUTRE-MER

PAS DE PARTICIPATION AUX CEREMONIES OFFICIELLES, DRAPEAUX EN BERNE, ABSENCE DE PORTE-DRAPEAUX,

MANIFESTATIONS EN MEMOIRE DES « OUBLIES » DU « CRIME D’ETAT » DU 19 MARS 1962

MESSAGE AUX CHEFS DE L’ETAT, DIFFUSION DE DOCUMENTS SUR LES 150.000 HARKIS, PIEDS-NOIRS, SOLDATS FRANÇAIS DISPARUS OU ASSASSINES APRES CETTE DATE ET LES 220.000 VICTIMES CIVILES DU TERRORISME DU FLN EN ALGERIE ET EN FRANCE

(voir la pièce jointe pour le détail des moyens disponibles pour rétablir la Vérité sur le « crime contre l’Humanité » du 19 mars 1962)

*****************

APPEL AUX MAIRES A NE PAS COMMEMORER LE 19 MARS 1962

ET A METTRE LES DRAPEAUX DE LEURS VILLES EN BERNE EN MEMOIRE

DES 150.000 FRANÇAIS ASSASSINES OU DISPARUS APRES CETTE DATE.

BEZIERS, NICE, PERPIGNAN, SURESNES ...

DISENT NON AU « MENSONGE D’ETAT » DU 19 MARS 1962

Demandez vite à votre maire de faire de même.

Après la conférence de presse et les déclarations publiques du Maire de NICE, ce sont les maires de PERPIGAN, BEZIERS, SEVRES qui ont annoncé publiquement qu’ils mettraient les drapeaux en berne et refuseraient d’associer leurs villes aux cérémonies officielles du 19 mars. Une rupture prévisible entre le Gouvernement et la majorité de la population française. Chacune de nos associations doit appeler TOUS les maires de France et des DOM-TOM à suivre l’exemple de ces maires courageux.

Adressez par courriels vos remerciements aux maires

(voir les adresses sur les sites des mairies concernées)

Diffusez aux autres maires les prises de position de ces maires courageux.

APRES 5 ANS DE PRESIDENCE DU GROUPE D’ETUDE PARLEMENTAIRE « RAPATRIES »

Le député Elie ABOUD, réélu grâce aux voix des Français « rapatriés », va-t-il enfin répondre à leur

légitime attente en déposant à l’Assemble nationale une proposition de loi sur la reconnaissance

de la responsabilité de l’Etat français de 1962 dans l’abandon volontaire des Français d’Algérie ?

Ce qu’attendent les Français « rapatriés » des parlementaires

ce sont des actes qui confirment leurs propos !

MANIFESTATIONS « VERITE SUR LE 19 MARS 1962 »

DU SAMEDI 16 MARS 2013

MONTPELLIER – Manifestation Harkis et Rapatriés. Contacts : Abdallah KROUK : 06 23 35 73 50 et Kader HOCINE

Communiqué du 16 mars 2013

Guerre d’Algérie/commémoration du 19 mars : manifestation de Harkis à Montpellier

Une cinquantaine de harkis se sont rassemblés samedi à Montpellier, devant la préfecture pour demander l’abrogation de la loi reconnaissant le 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie. Les manifestants demandaient le vote d’une nouvelle loi reconnaissant le massacre des Harkis en Algérie après le 19 mars 1962 (signature des accords d’Evian), a constaté un correspondant de l’AFP. Une loi du 6 décembre a institué le 19 mars comme "journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Les harkis ont accroché sur les grilles de la préfecture des banderoles proclamant "L’Etat français est responsable et coupable du génocide de 150.000 harkis et leurs familles après le 19 mars 19623" ou "51 ans de mépris, de trahison, d’injustice et d’indifférence... Stop, cela suffit". "Nous demandons le vote d’une loi qui reconnaisse le massacre des harkis en Algérie après le 19 mars 1962, comme Jacques Chirac avait reconnu la responsabilité de l’Etat français dans la déportation de juifs pendant la 2e guerre mondiale, et comme, plus récemment, Nicolas Sarkozy a reconnu le génocide arménien, a déclaré Abellah Krouk, président de Fédération Harkis et Rapatriés d’Algérie. "Nous voulons que François Hollande nous entende, et qu’il n’essaie pas de travestir l’histoire à coups de lois et de décrets. On ne peut pas traduire l’histoire autrement que comme elle s’est passée", a-t-il ajouté. Exécutions sommaires en Algérie non reconnues, accueil en France dans des camps de transit... Les Harkis s’estiment victimes d’un "mémoricide, a ajouté Kader Hocine, porte-parole de la Fédération Harkis et Rapatriés d’Algérie. Les gouvernements successifs jouent la montre. Du coup, des générations entières ont été traumatisées à vie et ça, c’est inchiffrable. On a été désintégrés alors que nos aïeux se sont battus pour un idéal, pour leur patrie qui était la France, pas pour un parti politique". Environ 20.000 Harkis vivent dans la région Languedoc-Roussillon.

La suite sur Jeune Pied Noir

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ACTION FRANCAISE

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la Jeanne 2013

 

Les Royalistes dans la Résistance

Conférence de Marc Savina (vidéos)

Les vendredis soirs, à l’exception des périodes de vacances, le Centre Royaliste d’Action Française (10, rue Croix-des-petits-champs) ouvre ses portes à tous pour des conférences gratuites sur des sujets historiques ou d’actualité. Pour vous tenir informé des conférences à venir, reportez vous à la partie agenda du site, et pour savoir à quoi ressemblent ces conférences, jetez donc un œil à celle-ci qui traite brillamment de ce sujet méconnu : les royalistes dans la résistance !

 

 

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

membre de l’Action française

Jean-Baptiste Biaggi, résistant et membre de l’Action française

A l’image des jeunes lycéens qui manifestèrent le 11 novembre 1940, c’est de l’Action française que vinrent les premiers résistants. Des noms comme ceux d’Estiennes d’Orves ou du maréchal Leclerc sont dans toutes les mémoires. D’autres, moins connus et innombrables, prouvent qu’il était possible, si ce n’est logique, d’être résistant quand on était royaliste.

 

Comment avez-vous connu l’Action française ?

Jean-Baptiste Biaggi : dans mon petit village de Cagnano, en Corse, il y avait un curé, Ange Giudicelli, qui était maurrassien. Il y avait aussi un marin retraité abonné à l’Action Française. Je lisais donc l’Action Française, malgré l’interdiction du vatican. Ensuite j’ai été étudiant d’Action française et délégué de l’Action française à la faculté de droit. et c’est moi qui à ce titre, faisais le discours de bienvenue de Charles Maurras qui tous les ans, venait présider le banquet des étudiants d’Action française. J’assistais régulièrement à ses conférences.

Quel fut votre parcours dans la Résistance ?

 Jean-Baptiste Biaggi : Durant la guerre, j’ai combattu, j’ai été blessé. Déclaré inapte à tout service, j’ai passé ma convalescence à Marseille, où je marchais avec deux cannes. C’est là que, par hasard, je rencontre Alain Griotteray. Nous sympathisons et il me demande d’organiser des passages de courriers, de renseignements vers l’Afrique du Nord. A partir de 1942, j’ai organisé le passage par l’Espagne de volontaires. Je continuais aussi à fournir du renseignement. Vous savez, le renseignement, c’est beaucoup plus utile qu’un petit meurtre à la sortie d’un métro parisien. Et puis ça ne provoque pas de représailles sur la population. On se fait prendre, on est fusillé, tout au plus avec ses complices. Mais le charcutier du coin et l’institutrice du village voisin, ils n’ont rien.Je suis allé quelques fois à Vichy, pour faire du renseignement. J’y ai rencontré un ancien camarade de Droit, Joseph Barthélémy, devenu ministre de la Justice de Vichy. Il m’a dit : "A Vichy, il y a plus de résistants que partout ailleurs !"

Ensuite, j’ai été arrêté et mis dans un train de déportation vers Bergen-Belsen. De ce train, je me suis évadé, grâce au corset médical qui me maintenait depuis mes blessures au ventre et au dos. Grâce à l’abbé Le Meur, et à la complicité d’un gardien du camp qui voulait déserter, j’ai remplacé les baleines du corset par des scies à métaux et un tournevis.J’ai ensuite organisé une évasion massive du convoi. Durant le transport, nous sommes quarante-cinq à avoir tenté et réussi l’évasion ! Pour cela, nous avons dû maîtriser les autres prisonniers qui menaçaient de nous dénoncer aux SS ! J’ai repéré le meneur, j’ai saisi mon tournevis, le lui ai mis sur le ventre et je lui ai dit : "Maintenant tu fermes ta gueule ou je te crève !" Il a compris. A cinq, nous avons gagné un petit village, où nous avons été hébergés et cachés par le jeune curé de la paroisse. Puis nous nous sommes procurés de faux papiers grâce à ce curé et au maire corse du village ! Nous avons même dormi dans les salons de la préfecture !De retour à Paris, j’ai repris mes activités à Orion jusqu’à la fin de la guerre. Puis j’ai rejoint les Commandos de France.

La doctrine maurrassienne a-t-elle influencé votre engagement dans la résistance ?

J.-B. Biaggi : c’est véritablement la haine des Allemands qui a motivé mon engagement. L’amour de mon pays martyrisé par ceux que nous appelions "les Boches", et la germanophobie en soi. Il n’y a pas eu de complication dialectique ou intellectuelle, comme chez certains qui ne résistent qu’à partir de 1941 par pure stratégie idéologique. Nous avons eu l’instinct de la Résistance, car Maurras nous avait parfaitement formés. Les Allemands étaient chez nous ; ils ne devaient pas y rester. Donc il fallait les chasser. C’est ce à quoi nous nous sommes employés. Nous avons tenté de toutes nos forces, de chasser les envahisseurs. Ce dont nous avions conscience, c’est de l’intérêt supérieur du pays. C’est ça, le fond de la doctrine maurrassienne. Que Maurras ait eu une autre méthode que nous pour remédier à la crise, c’est conjoncturel. Je le dis très franchement et même fièrement : j’ai toujours été maurrassien ; je le suis toujours resté ; et à mon âge, je crois bien devoir vous dire que je le resterai toujours. La Résistance était un réflexe patriotique. L’école politique qui enseignait le patriotisme au plus haut degré, c’était l’Action française.

 

Un dernier mot sur Maurras ?

J.-B. Biaggi : Il faut raconter une anecdote de Marcel Jullian répondant à un proche du général De Gaulle qui, après la victoire, lui reprochait son attachement à Maurras, coupable d’intelligence avec l’Allemagne : "Vous avez très mal choisi, monsieur. Maurras avait toutes les formes possibles de l’intelligence, sauf celle là !"

 

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