"Je suis la personne arrêtée sur cette vidéo. Alors que nous chantions de façon bon enfant et amusant en entourant les policiers qui pour une raison inconnue ont bloqués la rue pour on ne sait quelle raison, le policier à brandit sa matraque dans ma direction m'a violemment frappé le coup. Ce premier coup m'a fait faire un 180°C. Puis le policier m'a frappé le dos avec sa matraque. Sous l'effet de ce deuxième coup de matraque purement gratuit, mes jambes se sont dérobées et je suis tombé par terre. Les policiers m'ont alors foncé dessus pour me cogner, je n'ai pu qu'attraper des jambes (qui par la suite se sont avérées être celles d'un des policier qui tomba lui aussi) pour me protéger.Les coups violents m'ont fait perdre connaissance pendant de longues minutes dont je n'ai aucun souvenir. Je me suis ensuite réveillé sous les claques très fortes des CRS qui tentaient de me réveiller pendant qu'un autre m'enlevait les menottes. Certains d'entre eux m'insultaient et m'accusaient de simuler. Les policiers m'ont ensuite relevés en me demandant le jour de la semaine, mon nom et prénom et l'heure qu'il était. Je n'arrivai pas à répondre, mon dos me faisant terriblement souffrir. Les policiers ont décidés de me relâcher. Je pense pour ma part qu'ils ont vraiment eu peur que leurs coups m'aient vraiment amochés. L'un d'entre eux a annulé l'intervention des pompiers lorsqu'il a vu que je reprenais mes esprits.
Je pensais que notre intention visible de ne pas chercher la bagarre dans une ambiance sympathique et familiale nous permettrait d'éviter ce genre de violence gratuite et incompréhensible. Je pensais que la police était là pour nous protéger des FEMEN ou des contres-manifestations ou autres mouvements hostiles à nos revendications légitimes. Je pensais que les CRS et gendarmes étaient formés à garder leur calme dans ce genre de manifestation. Je pensais que le gouvernement était ouvert au dialogue, intelligent et attentif aux revendications de son peuple. Visiblement je me suis trompé et mon dos et mon épaule me le rappelle tous les jours. Le gouvernement pratique la violence et la mise à l'écart des mouvements contestataires et pendant que des trains se font attaquer par des groupes de "jeunes", que des syndicalistes ne sont pas inquiétés de leurs actions révolutionnnaires, que des zones de non droit apparaissent partout sur le territoire, que le chômage grandit et que la situation économique est catastrophique, pendant tout ce temps là, la gouvernement s'interroge à comment étouffer ses opposants au mariage pour tous. Le peuple de France n'est pas bête et le vrai visage de l'état-police est apparu ce dimanche 24 Mars 2013. Méfiez-vous monsieur le président, à trop délaisser les vraies questions économiques et sociales au profit de lois révolutionnaires et destructrices, vous ne faites que renforcer le peuple de France dans son devoir de sauvegarde du pays. Un peuple peut accepter beaucoup de chose, mais lorsqu'il décide de prendre son destin en main il est prêt à utiliser ses poings.
Un père de famille dégoutté de cette nouvelle forme de dictature douce. Mr le président, nos revendications sont les suivantes : - Du travail pour tous - De l'espoir pour tous - et en aucun cas un mariage bidon pour une communauté dite LGBT Mr le président, écoutez nos revendications ... elles pourraient vous permettre de garder la tête haute mais elle pourrait vous apporter la mort politique."